CNC démontre son expertise à la Conférence canadienne sur la connectivité écologique 30 juillet 2025
En avril 2025, des membres du personnel de Conservation de la nature Canada (CNC) ont participé à la première édition de la Conférence canadienne sur la connectivité écologique, à Banff, en Alberta. L’événement a permis à de nombreuses voix de s’exprimer, dont celles de personnes issues d’organismes à but non lucratif, de gouvernements, d’entreprises, de collectivités et d’universités, ainsi que celles de propriétaires fonciers et de représentant(e)s autochtones. Leur mission commune : renforcer la connectivité écologique à travers les paysages.
Pleins feux sur les réussites du Québec
Marie-Andrée Tougas-Tellier, chargée de projets à CNC au Québec, a présenté des observations tirées de l’Initiative québécoise Corridors écologiques. Elle a mis en lumière les défis et les réussites associés à ce programme novateur, en illustrant comment la planification stratégique des corridors peut faire une réelle différence pour le déplacement des espèces sauvages et la santé des écosystèmes dans le sud du Québec.
Le pouvoir de la conservation de terres privées
Aerin Jacob, directrice de la science et de la recherche à CNC, a décrit l’importance des aires protégées privées dans le maintien de la connectivité, en expliquant comment le travail de l’organisme s’inscrit dans le contexte plus vaste de la connectivité écologique. En insistant sur l’importance de travailler à des échelles multiples, en tenant compte des liens entre la conservation locale, régionale, nationale et même internationale, elle a démontré que la connectivité écologique fait partie intégrante de l’orientation de CNC, à savoir créer des paysages plus résilients. Elle a notamment partagé des données scientifiques issues de recherches passées et en cours, et s’est penchée sur ce que leurs résultats impliquent pour la conservation de terres publiques et privées.
Prochaines étapes
La conférence s’est terminée avec un discours plénier d’Aerin, qui a été très convaincant. S'appuyant sur son expertise scientifique et ses compétences de communicatrice, elle a abordé quatre thèmes soulevés durant la semaine, à savoir la persévérance, les données probantes, la communication et la collaboration, et a mis en lumière les besoins et les occasions qui se présenteront en matière de conservation de la connectivité au Canada. Elle a aussi évoqué le rôle de catalyseur du Programme national des corridors écologiques de Parcs Canada et la nécessité de maintenir nos ambitions en matière de conservation à un niveau élevé. « Ayez du courage; prenez le risque de mettre de l’avant de nouvelles idées et d’établir de nouveaux partenariats, de dire et de faire des choses difficiles qui doivent être dites et faites, et de tirer parti de ce que nous avons appris et partagé ici », a-t-elle déclaré.
L’importance de la connectivité
La connectivité écologique, qui est au cœur de la résilience des paysages, représente le « C » de l’approche CARE de CNC. Des écosystèmes bien connectés sont mieux équipés pour s’adapter aux changements environnementaux et répondre aux besoins de populations d’espèces sauvages prospères. Ce principe guide la majeure partie du travail de CNC partout au pays.
Regard vers l’avenir
La première édition de la Conférence canadienne sur la connectivité écologique a ouvert la voie à une meilleure collaboration et à l’innovation dans le domaine de la conservation, et ce, aussi bien à l’échelle locale qu'à l’échelle continentale. C’était pour CNC l’occasion de présenter comment nous abordons notre travail et d’en apprendre davantage sur les remarquables initiatives de conservation de la connectivité menées partout au pays. Les liens établis et les connaissances acquises durant la conférence viendront sans aucun doute renforcer notre travail visant à protéger et à connecter les milieux naturels parmi les plus précieux.
Alors que nous continuons à œuvrer pour créer un avenir où les espèces pourront se déplacer librement au sein de paysages résilients et connectés, des événements comme celui-ci nous rappellent que nous ne travaillons pas seuls, et que nous faisons partie d’un mouvement en pleine croissance dont l’objectif est d’assurer la prospérité de la nature et de la population.