Quand la nature est résiliente, le Canada l’est aussi
En ces temps difficiles, CNC s’emploie à renforcer la prospérité économique du Canada en créant des paysages résilients
Dawn Carr se souvient de l’époque où sa source principale d’information sur le mouvement mondial de la conservation provenait d’une liste d’envoi.
Tout cela a changé au cours des dernières années, quand Dawn, directrice de la conservation stratégique, et Conservation de la nature du Canada en tant qu’organisme, ont obtenu une place à la table aux côtés d’autres actrices et acteurs de la conservation de partout dans le monde.
« CNC fait dorénavant plus que participer à ces discussions, il aide à les mener », affirme Dawn. « C’est un changement monumental. »
Ce tournant a été mis en lumière lors de la conférence des Nations Unies pour la biodiversité (COP15), en 2022, quand CNC a fait valoir la nécessité pour les gouvernements, le secteur privé et l’ensemble de la société d’accroître leurs investissements dans la nature et de prendre des mesures collectives pour atteindre les objectifs mondiaux visant à protéger 30 % des terres et des eaux d’ici 2030.
En 2024, quand CNC a été le co-hôte du 4e congrès mondial du Réseau international pour la conservation des terres (en octobre) et de la COP16 (en novembre), il était clair que notre appel à l’action collective avait fait son chemin.
« En tant que fière membre de la délégation canadienne à la COP16, j’étais entourée des représentant(e)s habituel(le)s des gouvernements et des ONG, ainsi que du plus grand groupe d’entreprises du secteur privé à n’avoir jamais assisté à une COP sur la biodiversité, composé de leaders du secteur bancaire, minier et forestier, entre autres, et enthousiastes à l’idée de discuter avec CNC de la manière dont nous pouvons créer et soutenir des paysages résilients et stimuler la prospérité économique en travaillant ensemble », raconte Dawn.
La relation entre la résilience des paysages et la prospérité économique était au centre des préoccupations de CNC et de ses nombreux partenaires actuels et potentiels.
« CNC est bien conscient que les ressources naturelles du Canada sont vitales pour la stabilité économique et la prospérité du pays, mais nous ne pouvons pas assurer cette prospérité sans des paysages résilients » , explique Dawn, qui ajoute que « cela ne fait que renforcer à quel point il est nécessaire pour nous de collaborer de manière pertinente avec l’industrie, les gouvernements et celles et ceux qui ont un impact sur le territoire pour mener un travail de conservation efficace de manière à ce que nous puissions toutes et tous prospérer et renforcer notre résilience. »
Cela inclut, évidemment, les collaborations en cours avec les peuples autochtones, dont l’apport a été formellement reconnu durant la COP16 avec la création d’un organe permanent qui leur assure également une place à la table où se prendront les futures décisions concernant la conservation de la nature à l’échelle mondiale.
« Nous vivons une période difficile », a déclaré Catherine Grenier, présidente et cheffe de la direction de CNC, aux membres du Cercle des ambassadrices et ambassadeurs durant un événement retransmis en direct en mars dernier.
Heureusement, avec les défis viennent aussi des occasions à saisir.
« CNC a survécu à de nombreuses tempêtes et continuera de le faire en s’engageant auprès de la population, des collectivités, des entreprises et des gouvernements provinciaux et fédéral pour créer des solutions concrètes qui renforceront la résilience de la nature. »